Même s’il n’y a pas encore une classification officielle des styles de motos, on peut quand même remarquer que les divers modèles peuvent être classés dans de nombreuses grandes catégories. Donc, on distingue six catégories de moto : les roadsters, les routières, les cruisers, les sportives, les duals sports ou les motos tout-terrain. Cependant, prenez en compte que ce classement n’est qu’indicatif et qu’un modèle peut parfaitement faire partie de certaines catégories de moto ou d’une catégorie entièrement à part. Chaque modèle de moto a ses spécificités.
Les modèles d’une moto sportive
Son aspect et sa prise en main sont établis par son ergonomie, mais surtout aussi par ses caractéristiques physiques et mécaniques (cadre, moteur, taille des roues). Une moto sportive est issue d’une moto de course, juste modifiée pour qu’elle soit homologuée et avoir la permission d’être conduite sur les voies. La selle d’une moto sportive est haute et quasiment à la même position que le semi-guidon. Donc, on a une position de grenouille quand on la conduit. Le carénage fuselé donne à la fois une protection et un vaste aérodynamisme. Par exemple les GSX-R100R, les Panigale V4, les Ninjas 400, les CBR1000RR…
Les spécificités d’une moto sportive
Les motos sportives ont une performance plus élevée même si le confort total est absent. Avec leur performance et leurs châssis les plus affilés, elles diffusent tous les rêves, les fantasmes… Elles sont racées, légères et blindées de la technologie de pointe. Ces modèles sont conçus pour les circuits. Leur avantage c’est que leur poids est tenu. Leur comportement moteur incite à pratiquer de l’accélérateur et à conduire vite. Quand le sujet parle des sportives, l’image et le look qu’elles véhiculent sont tout aussi nécessaires que leur efficacité.
Une conduite spécifique
Conduire les motos sportives requiert beaucoup de concessions. Qu’il concerne des aspects pratiques (établir un anti vol est un principe quasi impossible), d’utilisation (elle n’est pas agréable pour tout usage), d’ergonomie (la position de conduite peut être compliquée au quotidien) et sur le même plan que le pilotage. Donc, les motos sportives ne se conduisent pas seulement, elles se pilotent. Elles imposent une conduite spécifique. L’ergonomie conducteur met en place le conducteur dans une position optant pour les appuis sur le train avant et tacitement sur la direction. Le pilote d’une sportive doit, donc, faire corps avec son véhicule. Il doit se retrouver en fort appui sur la paume des mains et les poignets.